Dans ma chambre, on est trois. Parfois quatre, cinq. On dort tous ensemble, ou pas.
Je fais ce que je veux.
J’allaite. Chez moi. Dans les magasins, sur les pistes de ski, à la plage, au restaurant, dans la rue, au travail.
Je fais ce que je veux.
Je porte mon bébé. En écharpe. En sling. En mei tai. Elle découvre la vie, tout contre moi. Elle est en sécurité. Elle se blottit contre moi pour s’endormir en promenade.
Je fais ce que je veux.
J’ai instruit mon aîné, qui va maintenant à l’école, selon son souhait. J’instruis mon cadet. Je redécouvre le monde avec lui. Il ira à l’école, ou pas. Et ma fille aussi.
Je fais ce que je veux.
J’ai trois enfants. Parce que j’en avais envie. Parce que je me sens complète depuis qu’on est cinq. J’aime la famille que j’ai créé.
Je fais ce que je veux.
J’écoute ma conscience, la petite voix dans ma tête, pour me guider dans mes choix. Je n’écoute plus les gens. Mes choix sont les miens.
Je fais ce que je veux.
J’aime mes tatouages. Mes piercing. Les couleurs que je mets parfois dans mes cheveux. C’est mon enveloppe. Ce n’est qu’une enveloppe.
Je fais ce que je veux.
Je fais des erreurs. J’essaie. Je teste. J’échoue. Je me questionne. Je raisonne. J’échange. Je partage. Je découvre. J’apprends.
Je fais ce que je veux.
📸 @kalianaisbadoux