Celle que je me suis construite.
Elle n’est pas parfaite, elle n’a pas à l’être.
On est tellement entourés de personnes qui ont un avis sur tout ce qu’on fait en tant que parents.
On en apprend tous les jours sur le développement du cerveau des bébés, des neurosciences, des émotions des enfants… que devoir se confronter aux remarques jugeantes de l’entourage, plus ou moins proche, me paraît parfois lourd.

J’aimerais qu’ils comprennent. J’aimerais qu’ils ouvrent leur esprit. Qu’ils changent leur regard. Je sais que pour certains, c’est impossible. Que leur éducation est trop encrée pour leur laisser la possibilité d’admettre que faire différemment qu’eux, ce n’est pas être dans le faux.

J’aimerais qu’ils écoutent, mais au final, j’ai l’impression de me justifier et de les conforter dans leurs opinions.

Alors je ne pars plus dans de grandes explications sur pourquoi le cododo, pourquoi l’allaitement à la demande, etc… mais je ne me laisse plus rabaisser. Je ne veux plus me taire, je sais que je donne à mes enfants ce que leur père et moi n’avons pas reçu étant enfants.
Et je continuerai à leur donner tout ce que je peux pour en faire des adultes ouverts d’esprit, empathiques et bienveillants.
Pour qu’ils puissent, à leur tour, s’ouvrir à d’autres façons de faire.