Bien qu’il soit sûrement trop tard pour s’inscrire à la plupart des camps cet été, je profite de la pause estivale pour en faire l’article. De nombreuses associations proposent des camps pendant toutes les vacances scolaires.

J’ai observé que lorsqu’un adulte entend le mot « camp », trois réactions principales apparaissent bien souvent:

  • Groupe 1. ” Je n’en ai jamais fait.”
  • Groupe 2. ” J’ai déjà fait un camp et j’en garde un mauvais souvenir.”
  • Groupe 3. ” J’ai déjà fait un camp et j’en garde un excellent souvenir.”

Vous vous douterez que j’appartiens au 3ème groupe de personnes, à savoir ceux et celles qui en gardent un bon souvenir. Même si ce n’est pas toujours facile de larguer les amarres, se séparer de ses parents et sauter dans l’inconnu demande une bonne dose de courage !

campCitons quelques uns des mille bienfaits liés aux camps :

Autonomie, coopération, découvertes de nouveaux lieux et de nouvelles activités, adaptation, apprentissage de la différence et de la tolérance, participation aux tâches du quotidien, nouvelles habilités, amitiés, solidarité, mentorat, confiance, etc.

Mais pour bénéficier de tous ces bienfaits, il faut bien sûr pouvoir compter sur un camp avec un bon encadrement c’est-à-dire des moniteurs formés et une charte pédagogique ou une ligne d’encadrement claire.

Suivant notre expérience, positive et/ou négative avec les camps, nous aurons tendance à encourager ou ne pas encourager ses enfants à mettre les voiles pour un camp. Et c’est compréhensible de vouloir protéger ses enfants de vivre des émotions négatives comme cela a pu arriver aux personnes du groupe 2. Ce n’est pas toujours évident de laisser sa progéniture se faire sa propre idée. Et pourtant, le bond de croissance des enfants partis en camp viendra souffler les parents !

Aujourd’hui vous trouverez de nombreuses formules de camp : à la journée, à la journée avec une ou deux nuitées dans la semaine, toutes les nuitées. L’important c’est d’y aller progressivement et pourquoi pas de partir avec un-e ami-e la 1ère fois. L’âge idéal pour réaliser son premier camp va aussi beaucoup dépendre de la personnalité l’enfant, mais le coup de pouce des parents reste essentiel ! Plus l’enfant commencera « tôt » (possible dès 5 ans), plus cela sera facile qu’il se lance, année après année, dans un nouveau camp voire qu’il refasse année après année le même camp magique. D’ailleurs de nombreux camps existent pour les adolescents.

Le facteur financier peut entrer aussi comme frein à l’inscription à un camp. Renseignez-vous, de nombreuses solutions existent (subventions diverses selon votre canton, prix avantageux en cas de fratrie) !

Vous trouverez ci-dessous quelques propositions de camps avec des approches différentes (nature, multisports, sac à dos, intégration, etc.). Cette liste est non-exhaustive, alors si vous avez d’autres recommandations, très volontiers en commentaires !